The Filles de Illighadad are a Tuareg band founded by Fatou Seidi Ghali in Illighadad, a village in the Sahara Desert in Niger. Ghali, it is claimed, is the first Tuareg woman to play guitar professionally. The group presents their first studio album “Eghass Malan.” The female-led avant-rock group from the village of the same name bring their new genre of Tuareg guitar mixed with traditional rural folk. Rooted in tradition, Fatou Seidi Ghali and her band have created contemporary studio versions that are unlike anything ever before recorded, transporting rural nomadic song into the 21st century.
The Filles are all from Illighadad, a secluded commune in central Niger, far off in the scrubland deserts at the edge of the Sahara. The village is only accessible via a grueling drive through the open desert and there is little infrastructure, no electricity or running water. But what the nomadic zone lacks in material wealth it makes up for deep and strong identity and tradition. The surrounding countryside support hundreds of pastoral families, living with and among their herds, as their families have done for centuries.
Fatou Seidi Ghali, lead vocalist and performer of The Filles is one of the only Tuareg female guitarists in Niger. Sneaking away with her older brother’s guitar, she taught herself to play. While Fatou’s role as one of the first female Tuareg guitarists is groundbreaking, it is just as interesting for her musical direction. In a place where gender norms have created two divergent musics, Fatou and The Filles are reasserting the role of tende in Tuareg guitar. In lieu of the djembe or the drum kit, so popular in contemporary Tuareg rock bands, The Filles de Illighadad incorporate the traditional drum and the pounding calabash, half buried in water. The forgotten inspiration of Tuareg guitar, they are reclaiming its importance in the genre and reclaiming the music of tende.
Recorded on their debut tour in Europe after just a handful of concerts, “Eghass Malan” maintains a feeling that is spontaneous and inspired. With minimal effects in an artist-led production, The Filles stay true to their form and origin. Hypnotic guitar riffs, driving rhythm, and polyphonic resonant vocals combine to create an organic sound that is timeless and ancient, bridging ancient tradition and modern worlds. With songs of love, celebrating the village, and praise for the desert and its people, The Filles create a repertoire of ancient songs, village tende favorites, and new classics. The Filles de Illighadad breathe new life into the genre, and “Eghass Malan” promises to shake up Tuareg guitar both at home and abroad.
Les Filles de Illighadad est un groupe de musique Tuareg fondé par Fatou Seidi Ghali à Illighadad, un village dans le désert du Sahara au Niger. Ghali est, selon les dires, la première femme Tuareg à jouer de la guitare professionnellement. Le groupe présente leur premier album studio “Eghass Malan”. Ce groupe de rock avant-gardiste dirigé par des femmes originaires du village du même nom mélange leur nouveau genre de guitare Tuareg avec la musique folklorique traditionnelle rurale. Fortement ancré dans la tradition, Fatou Seidi Ghali et son groupe ont créé des versions contemporaines de studio qui sont uniques en leur genre, transportant les chansons nomades rurales dans le 21ème siècle. Les membres du groupe sont tous originaires d’Illighadad, une commune isolée au Niger, loin dans les déserts de broussailles à la lisière du Sahara. Le village est accessible uniquement par un voyage éprouvant à travers le désert et il y a peu d’infrastructure, pas d’électricité ni d’eau courante. Mais ce que la zone nomade manque en richesse matérielle, elle le compensera par une forte identité et tradition profonde. Le paysage environnant soutient des centaines de familles pastorales, vivant avec et parmi leurs troupeaux, comme leurs familles l’ont fait depuis des siècles. Fatou Seidi Ghali, la chanteuse principale et interprète de Les Filles est l’une des seules guitaristes féminines Tuareg au Niger. En s’échappant avec la guitare de son frère aîné, elle s’est enseignée à jouer. Bien que le rôle de Fatou en tant que l’une des premières guitaristes féminines Tuareg soit révolutionnaire, son orientation musicale est tout aussi intéressante. Dans un endroit où les normes de genre ont créé deux musiques divergentes, Fatou et Les Filles réaffirment le rôle de la tende dans la guitare Tuareg. Au lieu d’utiliser le djembe ou la batterie, si populaires dans les groupes de rock Tuareg contemporains, Les Filles de Illighadad incorporent le tambour traditionnel et le calabash de percussion, enterré à moitié dans l’eau. L’inspiration oubliée de la guitare Tuareg, elles réaffirment son importance dans le genre et récupèrent la musique de la tende. Enregistré lors de leur tournée de début en Europe après seulement quelques concerts, “Eghass Malan” conserve un sentiment de spontanéité et d’inspiration. Avec des effets minimaliste dans une production dirigée par les artistes, Les Filles restent fidèles à leur forme et à leur origine. Les riffs de guitare hypnotiques, le rythme entraînant et les voix polyphoniques résonnantes combinées créent un son organique qui est intemporel et ancien, reliant les traditions anciennes et les mondes modernes. Avec des chansons d’amour, célébrant le village et louant le désert et ses habitants, Les Filles créent un répertoire de chansons anciennes, de favoris de tende de village et de nouveaux classiques. Les Filles de Illighadad apportent une nouvelle vie au genre, et “Eghass Malan” promet de bouleverser la guitare Tuareg à la maison et à l’étranger.
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