Deux limogeages en moins de trois mois. Messaoud Benagoun entre dans le Guinness des records. Le jeune propulsé au-devant de la scène en juin dernier, lorsqu’il a été nommé ministre du Tourisme en tant que représentant du Mouvement populaire algérien (MPA) avant d’être remercié deux jours plus tard, fait parler de lui à nouveau.
Et à son insu. Jeudi dernier, son nom a figuré à nouveau dans le staff du gouvernement Ouyahia. Mais seulement pendant une heure, avant que l’agence APS ne donne une dépêche rectifiant l’erreur en affirmant que « Hacène Mermouri reste ministre du Tourisme». Cette situation a suscité de nombreux commentaires et des interrogations. Sur les réseaux sociaux, les internautes posaient la question de savoir qui est responsable de cette bourde monumentale. La Présidence ou l’APS ? Selon une source sûre, l’agence officielle « n’est pour rien dans cette affaire». « Le communiqué de la Présidence a été envoyé avec l’erreur. Il y avait quatre départements ministériels (touchés) par le remaniement», explique notre source.
Et d’ajouter : « Au lieu d’assumer sa faute, la Présidence a préféré laisser le doute pour faire croire que c’est l’APS qui en est l’auteur.» Depuis le début du quatrième mandat, la Présidence multiplie les erreurs du même genre. La première a concerné la nomination de deux ministres des affaires étrangères, en l’occurrence Ramatane Lamamra et Abdelkader Messahal, avant d’intervenir une nouvelle fois pour « séparer les pouvoirs entre les deux hommes». D’autres maladresses ont aussi été commises avant d’arriver au cas Benagoun. Lire la suite