« Si vous avez des preuves, apportez-les à la justice.» C’est ainsi que Chakib Khelil a tenté de répondre aux nouvelles révélations qui l’impliquent, ainsi que sa femme, dans le scandales Sonatrach.
Il a choisi d’écrire sur sa page facebook et met en cause les intérêts français. Il qualifie ces révélations de « campagne vicieuse et inhumaine par des médias à la solde des étrangers qui ne veulent aucun bien à notre pays, l’Algérie» et les lie à ses déclarations contre les intérêts étrangers. « Il suffit que je dise une petite vérité sur les investisseurs français en Algérie pour que la déferlante noie les médias de leur paternalisme néocolonialiste», écrit-il. Il cite nommément la société française Total, qui « n’a jamais subi d’arbitrage et n’a rien payé quand elle renonce à ses engagements pris dans le cadre d’un appel d’offres ouvert et international».
Khelil défend son épouse qui a « défendu ses frères et sœurs palestiniens contre le sionisme et la politique de la terre brûlée de Netanyahu» et accuse « ceux qui l’attaquent aujourd’hui» qui « ne sont que des alliés actifs ou passifs de ces sionistes qui ne veulent du bien ni à notre peuple ni au peuple meurtri palestinien».
Chakib Khelil a juste oublié de mentionner que tous les dossiers que sort la presse sont tirés soit de la justice algérienne, soit des Panama Papers, qui ne sont que des documents bancaires.