Le système de solidarité algérien pourrait être réformé. La ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, a plaidé hier pour la « refonte» de ce système. Elle juge que l’actuel encourage trop « l’assistanat».
« On va dans le sens de revoir le système de solidarité nationale en s’éloignant de l’assistanat, en travaillant davantage pour un développement social», a déclaré Mme Meslem sur les ondes de la Radio nationale, rappelant les différents dispositifs d’insertion sociale et de création d’emplois. « Nous avons un mot d’ordre : élargir la couche sociale moyenne et rétrécir celle des démunis, c’est pour cette raison que nous avons mis en place une multitude de mécanismes», a-t-elle expliqué.
Au nombre de 854 814 aujourd’hui, Mounia Meslem évoque la nécessité de travailler sur le ciblage et la définition de la notion « nécessiteux». « On ne peut pas dire que les aides vont à ceux qui en ont vraiment besoin. Pour qu’on puisse être efficaces, il faut arriver à une définition nationale de démuni permettant à toutes les aides et pas seulement de la solidarité à aller à qui de droit», a-t-elle soutenu. Lire la suite