Le Front des forces socialistes (FFS) dénonce la « gestion brutale» des mouvements sociaux par le pouvoir. Dans un communiqué rendu public hier, le parti appelle au dialogue et salue « la prise de conscience» de la société.
« Le FFS dénonce la gestion brutale prônée par le régime, qui n’est que le prolongement de sa politique antipopulaire, antisociale, antinationale et antidémocratique», lit-on dans ce document. Le parti fondé par feu Hocine Aït Ahmed se dit inquiet de la situation qui caractérise plusieurs secteurs de la vie nationale.
« Face à la contestation sociale grandissante, les pouvoirs publics se devaient d’ouvrir un dialogue permanent et inclusif à l’effet de rechercher des solutions consensuelles aux problèmes posés par les différents syndicats et collectifs», précise-t-on dans le communiqué. Dans la foulée, le parti exprime son indignation face à l’attitude du pouvoir qui « a privilégié la menace et la répression en lieu et place du dialogue et de la concertation».
« Menacer les enseignants grévistes de radiation, réprimer les étudiants des Ecoles nationales supérieures sont des actes condamnables», lance encore le FFS, en faisant allusion à la décision de radiation des enseignants grévistes et la répression des médecins résidents.
Poursuivant, le FFS réaffirme son engagement à continuer « de militer pour un Etat de droit, un Etat qui consacre les libertés individuelles et collectives, un Etat qui garantisse les droits à l’expression, à la manifestation et à la revendication pacifique».
Il salue, à cet effet, la mobilisation des enseignants, des médecins résidents, des étudiants de l’ENS et des syndicats autonomes. « Leurs mouvements sont un signal fort de prise de conscience au sein de la société, et qui a brisé le mur de la peur, par des sacrifices, en faveur des droits sociaux et politiques», conclut le communiqué. Lire la suite