Le directeur des ressources humaines de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), poursuivi pour harcèlement sexuel par une employée, a été relaxé hier.
La plaignante, une secrétaire de l’Agence, a décidé de faire appel. Le verdict rendu, hier, par le tribunal de Rouiba a suscité l’incompréhension des militantes du réseau Wassila qui ont accompagné la plaignante. « C’est un coup de massue», estime Mme Djerbal, du réseau Wassila, en se référant au réquisitoire du procureur qui « était plus juste envers la victime».
Le procureur avait, rappelle-t-on, requis 6 mois de prison contre l’accusé. « Le réseau Wassila a décidé de poursuivre son action de mobilisation et de soutien à l’égard de l’employée d’Anesrif ainsi que de toutes les victimes de harcèlement sexuel», ajoute Mme Djerbal, qui rappelle que le chemin « est encore long» devant les victimes de harcèlement sexuel, malgré les amendements introduits dans le code pénal. Lire la suite