Les organisations syndicales qui activent dans le pays sont désormais en sursis. Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale a mis en demeure les organisations syndicales de se mettre en conformité et de réactualiser leurs données.
Dans un communiqué rendu public, hier, le ministère du Travail « rappelle aux organisations syndicales de travailleurs salariés et d’employeurs enregistrées, leur obligation de communiquer à l’organisme employeur et à l’autorité administrative compétente visée à l’article 10 de loi n°90-14 du 2 juin 1990, modifiée et complétée, relative aux modalités, d’exercice du droit syndical, les éléments permettant d’apprécier leur représentativité, conformément aux dispositions des articles 34 à 37 bis de ladite loi».
Le département de Mourad Zemali invite toutes les organisations syndicales « à lui faire parvenir dans des délais qui ne sauraient excéder le 31 mars 2018». Autrement dit, les syndicats n’ont qu’une vingtaine de jours pour se conformer à la nouvelle donne. Cela intervient dans un moment marqué par des conflits entre les organisations syndicales et le gouvernement.
Le ministère du Travail a annulé une rencontre avec une délégation du BIT parce que l’organisation onusienne a exigé la présence d’organisations nationales, dont le Snategs (des travailleurs de Sonelgaz) et le Snapap que préside Rachid Malaoui. Lire la suite